… le secret est dévoilé
Vous avez été nombreux à me suggérer d’avoir une conversation avec sa petite amie. Alors que j’étais en train de me noyer dans mon hésitation, l’occasion s’est présentée. C’était lors d’une soirée d’anniversaire, nous venions de finir de préparer la salle et nous étions toutes les deux à attendre l’arrivée des premiers invités. Je lui ai raconté ce que j’ai vu, ce jour-là dans la salle de bains et je lui ai dit que j’avais plein de questions.
Elle n’a pas cherché à me cacher la vérité et elle m’a avoué qu’avec Paul (mon frère), ils jouaient de temps à temps avec la chasteté. C’était son idée à lui. Néanmoins, j’ai rapidement réalisé qu’on n’était pas sur la même longueur d’onde et j’ai été déçue d’apprendre qu’ils étaient loin de la dynamique que j’avais imaginée. Leur pratique n’était pas tellement structurée et c’était principalement selon ses envies (à lui). Ils semblent apprécier tous les deux la chasteté, mais ne la prennent pas vraiment au sérieux, c’est surtout un jeu de rôle le temps d’une soirée coquine. Bref, ça fait un peu moins d’un an qu’ils ont commencé à jouer avec la chasteté et leur record était d’à peine une journée…
C’est alors que je lui ai parlé de mes recherches, des bénéfices que la CMC pouvait apporter dans un couple. Quelques jours plus tard, avec l’aide de quelques articles que j’avais méticuleusement sélectionnés, j’avais réussi à attirer son attention. Un des points qu’il l’intéressait particulièrement était que la cage pouvait être un outil idéal pour qu’il arrête avec cette mauvaise habitude qu’est la masturbation. Elle semblait convaincue lorsqu’elle m’a lancé comme un défit : « je le fais, si tu le fais avec moi ».
Jeux de chasteté
Plus tard, nous avions présenté à nos copains respectifs le concept de NoFap tout en ayant ingénieusement recours à la cage de chasteté en parallèle comme une aide pour leur permettre d’atteindre les objectifs. Au début, nous faisions toutes sortes de promesses sexuelles pour les inciter à porter la cage pendant un week-end complet. Nous avons joué le rôle de la keyholdeuse ludique tout en gardant le jeu à leur avantage pour ne pas les braquer. Bien qu’ils se sont plaints régulièrement de la cage… ils ont aimé l’expérience. À la fin, nous les avons libérés et les avons fait venir comme jamais partout sur notre visage.
Ensuite, après quelques tractations, nous avons réussi à leur faire avouer que ce n’était pas si mal. Ils ont fini par accepter de refaire l’expérience. Nous leur offririons des récompenses en échange de jours de chasteté. C’est de cette façon que le jeu a vraiment débuté. Ils portent la cage 2 jours, ils obtiennent un striptease. Ils la gardent 2 jours de plus, nous les laissons jouir sur nos seins… C’était le genre d’entente que nous avions au début. Ces petits jeux ont duré environ 3 mois. Quelques jours en cage suivis d’une récompense et d’un orgasme.
Nous avions réussi à nous convaincre que nos efforts en valaient la peine, et nous leur avions prouvé que la pratique pouvait être amusante. À ce moment-là, leur record était d’environ 7 jours en cage. Tout ça en contrepartie d’une sodomie après une « éprouvante » période de chasteté. C’est alors que j’ai fait comprendre à Julie que c’était eux qui profitaient égoïstement de la situation et que les choses devaient changer. Il était temps de prendre le contrôle réel et d’être les seules qui pourraient décider de leurs libérations.
Keyholdeuse en devenir
Évidemment, ils n’étaient pas vraiment certains, ils aimaient l’arrangement actuel, mais c’était sans compter leurs côtés compétitifs. Nous étions toutes les deux convaincues qu’ils étaient gênés d’avouer qu’ils aimaient ça et qu’ils disaient qu’ils portaient la cage uniquement pour nous faire plaisir. Quand nous avons réussi à leur faire dire du bout des lèvres qu’ils ne détestaient pas, nous nous sommes convaincues de passer à la vitesse supérieure. Nous avions convenu d’une période d’essai d’un mois pendant laquelle ils auraient droit à un minimum de 4 orgasmes, ils seraient libérés pour des taquineries au moins 3 à 4 fois par semaine et ne porteraient pas la cage lors de leurs séances de sport. En échange, ils acceptaient de nous faire jouir sur demande et de ne pas nous demander de retirer la cage.
Malgré quelques problèmes, le mois s’est globalement bien déroulé. Les cages n’étaient pas parfaitement ajustées et parfois inconfortables. Ils ont été obligés de la retirer pendant quelques jours. Nous leur avons procuré les 4 orgasmes promis, dont 3 ont été plus ou moins ruinés (quand on aime, on ne compte pas). Une pratique qu’ils ne connaissaient pas et qui a beaucoup amusé les donneuses et énormément frustré les receveurs. Cependant, ils devaient comprendre qu’un orgasme ruiné reste un orgasme et qu’en tant que Keyholdeuses c’était à nous de décider de leur plaisir ! Le dernier jour, ils ont été libérés et ils ont obtenu probablement le meilleur orgasme de leur vie.