Ce jour-là, je m’étais réveillée tôt pour un samedi et je me suis dirigée machinalement vers la salle de bains. Quand j’ai ouvert la porte, j’ai vu mon frère face au lavabo, donc de dos par rapport à moi. Il se brossait les dents avant qu’il ne se retourne vers moi de surprise. Et là, BAM, dans le mouvement, son peignoir s’est légèrement entrouvert, l’espace d’un instant, exposant négligemment sa bite.
Ou plutôt… sa bite encagée. Tout s’est passé très rapidement, en quelques secondes, mais je l’ai vu. J’ai vu qu’elle était en métal, qu’elle semblait lourde et mal ajustée.
Hâtivement, j’ai refermé la porte en m’excusant, et il s’est mis à rire. Un rire de bonne nature, comme s’il trouvait ça vraiment drôle avant de me lancer : « C’est nouveau ça ? » en plaisant, et j’ai répondu : « Je suis désolée ! » avant qu’il ne réplique : « Tu n’as pas vu que la lumière était allumée, tu n’as pas frappé » (il n’y a pas de verrou à la porte de notre salle de bains alors nous avons pris l’habitude de vérifier la lumière sous la porte et de frapper). J’ai simplement répondu : « J’ai mal dormi, je suis dans le coaltar. »
Plus tard dans la matinée, quand il est apparu dans le salon, je me suis spontanément excusée à nouveau. Un peu étonné et absolument pas l’air gêné du tout, il m’a fait signe que c’était bon. J’ai commencé à douter : étais-je victime d’une distorsion de la réalité ? Avait-il conscience de ce qu’il s’était passé plus tôt ? Nous avons parlé de tout et de rien, puis nous avons vaqué à nos occupations respectives. Et pour une personne normale, ce serait tout.
… mais, je ne suis pas une personne normale
Mon frère a une petite amie, Julie. Ils se sont rencontrés en colonie de vacances l’été entre la seconde et la première. Aujourd’hui, ils ont 22 ans. C’est le meilleur couple que je connaisse, ils s’adorent, se traitent avec respect. Au lieu de se disputer, ils discutent des situations qui se présentent. Pour ma part, j’aime beaucoup Julie, elle est comme la sœur que je n’ai jamais eue.
Je connaissais déjà les cages de chasteté, j’en avais déjà vu dans des vidéos. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de penser à sa cage. Sur internet, pas mal de gens parlent de la chasteté masculine comme une pratique de domination/soumission. Jamais je n’aurais pensé que mon frère était du genre soumis. Il est plus âgé que moi, j’ai 20 ans. Il a toujours été, comme…, je ne sais pas. C’est mon grand frère. Il me taquine, on se chamaille… Mais il m’écoute aussi quand j’en ai besoin, il me donne des conseils. Je devais en savoir plus alors j’ai commencé à faire mes recherches.
J’ai découvert un aspect différent de la pratique totalement à l’écart de l’univers Femdom ou BDSM. Une chasteté qui n’est pas la soumission : la CMC. Le but, le contrôle de la sexualité masculine par la partenaire pour renforcer la complicité du couple. Le plus fascinant, pour moi, était de voir ces virilités volontairement enfermées sous le contrôle bien veillant de leurs keyholdeuses.
Instinctivement, j’ai pensé à sa petite amie et cela m’a fait grisonnée, dans le bon sens du terme. Mon cœur battait la chamade. Eh oui, je n’ai ni peur ni honte de le dire : je me suis touchée et j’ai joui en pensant à la queue de mon frère luttant désespérément contre les barreaux de sa voluptueuse prison.
… et depuis, je le taquine à mort
Les jours suivants, je suis restée obnubilée par ça. Je pensais au fait qu’il ne pouvait pas prendre son pied quand il le voulait. Du moins, en théorie. Il pourrait avoir sa propre clé, il pourrait faire ça à l’insu de sa copine, mais après réflexion, j’en doute. Après tout, elle était là ce jour-là et ils avaient dormi ensemble. Julie a toujours été taquine avec un côté femme fatale. Il parle d’elle tout le temps et il s’extasie tout le temps sur elle. Aussi, j’ai remarqué qu’elle aime prendre les décisions. Elle est très belle avec son pantalon de cuir et je l’imagine sans mal dans un body en cuir ou latex avec des bas et de longs gants. Évidemment, rien de tout cela n’est une preuve exacte, mais… je ne sais pas.
L’idée que je pourrais le taquiner était présente sous la surface après que j’ai vu sa cage. Mais je m’y suis refusée. Cependant, un jour alors que je faisais mon yoga dans le salon, je l’ai surpris en train de me m’observer. J’ai fait comme si de rien en adoptant quelques postures subjectives qui lui permettaient de mater mon cul ou mon décolleté. Et purée, c’était si bon. Je me sentais si méchante dans la mesure où je savais qu’il ne pouvait pas s’éclipser pour se branler.
J’imagine qu’il a aimé ça, alors j’ai continué à le faire. Quand il est là, je porte des vêtements révélateurs. Ou bien, je lui demande de m’apporter des serviettes après ma douche et j’ouvre la porte suffisamment pour qu’il me voie essayant de cacher mes seins. J’ai aussi pris l’habitude de me masturber quand il peut m’entendre. Peut-être que je cherche quelque chose, je ne sais pas. Mais j’aime tellement ce pouvoir.